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16 mars 2017 4 16 /03 /mars /2017 20:39
Comment Distrilap Lapeyre se garde environ 1 530 000 euros d’allègement patronal en 2016...

Comment Distrilap Lapeyre se garde environ 1 530 000 euros d’allègement patronal en 2016...

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21 février 2017 2 21 /02 /février /2017 15:55
Chez Lapeyre, les écarts entre les femmes et les hommes sont trop important !!...

Chez Lapeyre, les écarts entre les femmes et les hommes sont trop important !!...

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 17:55

banderole FO.CGT

Ce jeudi 6 juin nous avons mené une action dans l’ensemble du groupe LAPEYRE. Etait au menu débrayage et petite visite « amicale » aux actionnaires durant leur assemblée générale. Comme vous pouvez l’imaginer nous avons été reçu par un « bien joli » comité d’accueil... les CRS. Et ils étaient là en nombre puisqu’il y avait près de 1 CRS pour 4 manifestants.

 

Tout d’abord nous tenons à remercier les camarades des usines et des magasins qui se sont fortement mobilisé pour cette journée et même certains d’entre eux se sont déplacés pour manifester avec nous sur Paris à l’assemblée générale des actionnaires.

 

Comment s’est passé cette journée ?

 

Pour commencer nous avons acheté le journal l’humanité puisqu’une page entière nous était réservée ce jour-là. cliquez ici .

 

Le matin, des bus des usines de poreaux et pastural, se sont mis en route pour nous retrouver sur Paris. Au même moment des magasins ont débrayés, la plupart entre 10h et 12h. Nous comptons aujourd’hui 21 magasins qui ont participé à cette belle journée d’action du 6 juin 2013. Près de 150 personnes se sont mobilisé chez Distrilap.

 

Nous nous sommes donc tous retrouvés à l’Assemblée Générale des actionnaires en début d’après-midi, muni de nos drapeaux et banderoles. Une fois sur place, une délégation de 5 camarades a été désignée afin de rentrer dans le palais des congrès pour participer à cette fameuse assemblée générale. Nous aurions dû rentrer sans la moindre difficulté pour y participer, mais c’était sans compter les directives données par Saint-Gobain aux forces de l’ordre et au service de sécurité privé, payé pour l’occasion.

 

Nous avons été dans un premier temps retenu par les CRS pendant environ un quart d’heure, selon eux ce blocage était nécessaire afin de vérifier auprès de Saint-Gobain si notre présence était la bienvenue. Malgré le temps perdu,  nous avons tout de même pu franchir ce barrage. Nous étions  soulagés jusqu’à ce que nous tombions sur un second cordon. Après de longues discussions avec le service de sécurité nous avons réussi à franchir ce deuxième barrage. Cette expérience montre encore une fois l’attitude de Saint-Gobain vis-à-vis de ses salariés… d’autant que les « vrais » actionnaires eux ont bien entendu été dispensé de tout ce cinéma.

 

Une fois dans l’assemblée générale nous avons notamment pris connaissance de la rémunération de notre cher PDG qui s’élève à :

 

-          Part fixe : 1 100 000 € (un million cent mille euros)

-          Part variable : 834 900 € (huit cent trente-quatre milles neuf cents euros)

 

Nous avons aussi et surtout posé des questions à Pierre-André de CHALENDAR. Comme d’habitude les réponses apportées ne sont pas satisfaisantes. Deux des questions posées étaient les suivantes :

 matthieu AG 6 juin

 

-          Comment expliquez-vous que le groupe LAPEYRE ait transféré 96% des bénéfices dans une coquille vide et est-ce conforme au principe de comportement et d’action du groupe ?

 

mohamed 6 juin 2013 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-          Selon vous qui est responsable de ce montage financier ?

 

Ce à quoi, il nous a été répondu que la structure mise en place était déjà existante au moment où Saint-Gobain a racheté le groupe LAPEYRE et qu’il n’a pas été décidé depuis son rachat de modifier quoi que ce soit de ce montage financier.

 

La belle affaire ! Notre cher PDG nous explique en clair que ce montage qui nous spolie ce n’est pas lui qui l’a mis en place, mais qu’il n’est surtout pas prêt à en changer. Bref ça rapporte gros aux actionnaires alors on ne change pas les règles qui rapporte gros…

 

Voilà donc cette journée qui s’achève, nous sommes donc sorti de l’assemblée et avons fait un point avec les collègues.

 

Ce que nous retenons et ce qu’il faut retenir, est simple. Nous avons ce 6 juin organisé quelque chose de nouveau chez LAPEYRE. C’était la première fois que nous avons eu un mouvement de l’ensemble du groupe. Les sociétés, distrilap, poreaux, pastural, cougnaud, lagrange, menuiseries du centre, giraud, logiss, azur ont participé à cette action. Avec cette journée, nous prouvons à la direction que nous nous organisons et qu’ils ont des raisons de s’inquiéter pour la suite…

 

ON LACHE RIEN !!!  

 

josé AG du 6 juin

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 14:57

TRES IMPORTANT!!!

 

La direction nous a communiqué hier soir par courriel une liste de magasins qui passeront mandataires d’ici la fin de l’année. Malheureusement nous savons qu’il ne s’agit là que d’une première étape puisque la direction nous a informé de sa volonté de voir réaliser près de la moitié du chiffre d’affaire par des mandataires… 2013, 2014 seront des années TRES difficiles pour nous au vu de la restructuration que souhaite entreprendre la direction.

 

Les magasins qui passeront mandataires prochainement sont :

 

-          Alès (30)

-          Chartres (28)

-          Coignières (78)

-          Le Havre (76)

-          Lorient (56)

-          Montélimar (26)

-          Nîmes (30)

-          Valence (26)

-          Vannes (56)

 

Nous vous tiendront informé de la suite de ce projet assassin.

 

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 16:20

Depuis trop longtemps, LAPEYRE et plus largement SAINT GOBAIN et ses actionnaires profitent du fruit de notre travail, sans jamais se préoccuper de nos  salaires et de nos conditions de travail. Nous en avons pour preuve l’organisation du groupe qui leur permet de capter 96% des bénéfices sans passer par la case salariés. Cette organisation permet à la direction de maintenir ses sociétés déficitaires alors que le groupe fait des bénéfices. Ces méthodes ne sont pas acceptables d’autant plus qu’aujourd’hui la stratégie de la compagnie de Saint-Gobain est de réduire la masse salariale. C’est-à-dire réduire les effectifs et surtout ne pas augmenter les salaires. D’ailleurs dans le rapport d’activité du groupe Saint-Gobain il est fait mention dans les objectifs pour 2013 :

 

"Restructurations et réductions d’effectifs dans la Distribution Bâtiment".

 

Désormais il est temps de se mobiliser pour dire stop et revendiquer :

 

-          Des augmentations générales des salaires

-          Une renégociation du 13ème mois afin de supprimer les 5 ans d’ancienneté préalable à tout 13èmemois complet

-          L’arrêt de la baisse des effectifs                                                             

-          Maintien de tous les magasins LAPEYRE dans le giron DISTRILAP

 

Le jeudi 6 juin, cette journée de grève et de mobilisation initiée par FO et la CGT sera appuyée par une action d’ampleur à l’assemblée générale des actionnaires de Saint Gobain.

Alors n’hésitons plus !

 

Contactez nous pour toutes action que vous souhaitez mettre en oeuvre...

 

 L’Intersyndicale FO / la CGT LAPEYRE    

                       

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 15:56

 

 Après nous avoir privés de 81millions € de participation, ils détruisent nos emplois ! 

 

Nous avons tous découvert que Lapeyre et Saint Gobain étaient capables de s’accaparer les profits générés par les salariés du groupe pour le compte de leurs actionnaires. Durant toutes ces années nous avons été spoliés et aujourd’hui nous subissons des licenciements ! Tout simplement parce que SAINT GOBAIN et LAPEYRE ont une stratégie industrielle et commerciale au rabais ! Où sont les millions générés par les travailleurs qui auraient permis aujourd’hui une meilleure santé du groupe ?

 

Alors non ! Nous n’allons pas en plus les laisser détruire nos emplois…

 

Cette année Saint Gobain a enregistré une baisse de son résultat net et pourtant les actionnaires se voient proposer les mêmes dividendes que l’année dernière. C’en est trop ! Jeudi 6 juin 2013 rendons visite à notre direction et aux actionnaires pour leur dire ce que nous pensons de leur gestion à la petite semaine, et surtout qu’ils nous rendent notre argent.

 

Rendez-vous tous ensemble le 6 juin à l’assemblée générale des actionnaires de Saint-Gobain à Paris!

Organisons nous, contactez vos élus CGT et FO pour y participer.

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 09:26

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

LAPEYRE DEGRAISSE AUX BENEFICES DES ACTIONNAIRES

 

14% c'est le taux de salariés des magasins LAPEYRE qui ont quitté l'entreprise en 2012. Sur ces 14% de perte "sèche", seuls 3% d'entre eux ont été remplacés par la direction soit au total près de 11% de salariés en moins.

 

Cette situation a des impacts importants sur les conditions de travail des salariés des magasins. La direction explique que ces départs sont pour 68% à l'initiative des salariés et aucunement à la demande de l'employeur.

 

Alors comment peut-on comprendre que Saint Gobain (groupe qui détient LAPEYRE) explique dans son rapport d'activité 2012 :

 

"Dans ce contexte, le Pôle a atteint un résultat d’exploitation quasi stable [...]. Cette performance a été largement obtenue, malgré la baisse des volumes, grâce à une légère amélioration de la marge brute et à une gestion rigoureuse des coûts, résultat des efforts entrepris dès le deuxième trimestre 2008 et amplifiés depuis 2009."

 

Devons-nous voir dans ce rapport d'activité un lien avec la réduction des effectifs que nous avons subi ? Pour Force Ouvrière, les inquiétudes ne font que commencer car l'un des objectifs 2013 inscrit dans la présentation des résultats 2012 du groupe à destination des analystes financiers, est écrit noir sur blanc :

 

"Restructurations et réductions d’effectifs dans la Distribution Bâtiment".

 

Force Ouvrière reste mobilisée et n'acceptera pas les licenciements déguisés par la direction...

 

Paris, le 15 avril 2013

 

 

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 08:38

épisode 4 

 

Les nouveaux vêtements étaient arrivés. Les sur-pantalons rendaient l’été encore plus étouffant. Les gilets fluorescents s’accrochaient et se déchiraient à chaque objet dépassant d’un rack. Avec ces nouveaux habits, la blanchisserie était également apparue. Une fois par semaine, quelqu’un venait chercher le linge sale et ramenait le propre, sauf les fluos qui n’étaient pas lavables et qui restaient sales et déchirés. Au début, tout le monde a joué le jeu, remisant au sale les polaires et les sur-pantalons. La première tournée de linge propre  a été catastrophique. Tout est revenu fripé, rétréci, voire brulé pour certains. Assez rapidement, mes collègues ont repris l’habitude de ramener le linge sale à la maison, comme avant … Lorsqu’ils touchaient la prime de blanchisserie.


Dans notre petit dépôt, on ne comprenait pas très bien pourquoi nous devions porter le fluo toute la journée, sachant que le chariot élévateur ne devait fonctionner qu’environ quinze minutes par jour. Notre chef nous  répondit : « Tous les dépôts doivent travailler de la même façon partout en France ». Un collègue argumenta que dans de nombreux dépôts, chaque vendeur service avait une tache bien assignée, et qu’il ne faisait que ça. Ce en quoi je me précipitai de dire : « j’aimerais bien être le préposé aux déchargements ! » Mon chef me jeta un regard noir en ajoutant : « Pour nous ce n’est pas pareil… ». Je ne comprenais plus. Tous les magasins devaient faire pareil, sans exception…sauf nous. J’ai appris par la suite que tous les magasins fonctionnaient en effet de la même façon, mais qu’ils étaient tous « exceptionnels ».


Pour veiller à cette magnifique unité, nous avions régulièrement des audits. Une semaine avant la date prévue, nous constations une certaine effervescence dans les bureaux. Cela se traduisait par une mauvaise humeur notoire de nos supérieurs. Nous travaillions d’arrache pied pour être irréprochables le jour J. Un VIP arrivait un beau matin. Le chef restait enfermé avec lui une grande partie de la journée. J’aimais bien les audits, car pendant ce temps, le chef était aimable et souriant avec nous. Le midi, les supérieurs allaient déjeuner au restaurant (pour nos réunions, on se contentait d’un casse-croute sur le bord du comptoir des enlèvements). Une fois l’exercice terminé et le haut dignitaire parti, nous reprenions nos bonnes vieilles habitudes. Mon chef m’a confié une fois : « Quand ils (les auditeurs) sont là, je fais et je dis ce qu’ils ont envie de voir et d’entendre. Quand ils sont partis je fais comme j’ai l’habitude de faire ». Quelle rébellion ! J’étais admiratif.


Peu à peu, notre chef ne sortait plus de son bureau. Il établissait des graphiques et des courbes toute la journée. C’était sensé représenter notre productivité. Il fallait impérativement que ces graphiques laissent apparaitre du temps libre chez les vendeurs service. C’était fortement, et verbalement, recommandé par le responsable en chef des graphiques. Pour justifier que nous n’avions pas besoin de personnel supplémentaire. Je commençais à la trouver mauvaise…


C’était sans compter sur la nouvelle consigne. Nous devions à présent arriver en avance le matin pour prendre connaissance de nos objectifs journaliers. Le soir, il fallait, après la fermeture, faire un « débriefing » de la journée, pour dire si nous avions rempli lesdits objectifs. Chaque jour, chacun de nous offrait ainsi plus de trente minutes à notre chère société. En temps cumulé, six heures par mois. Puisque Distrilap souhaitait tout quantifier, je proposais l’installation d’une pointeuse. Mon chef tua le débat : « ça n’intéresse pas la société »…

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 08:49

Episode 3

 

Je me suis mis à l’anglais. Telle la grenouille qui voulait être aussi grosse que le bœuf de la fable de Lafontaine, Distrilap s’est mis à utiliser de plus en plus de termes anglais pour imiter les grosses compagnies. On a ainsi découvert la « Supply chain », les « Benchmarks » (au début j’ai cru que c’était le nom d’un client), les « e-learnings » et autres. Pour moi qui ait un niveau plutôt faible, j’aurais bien préféré les termes français, d’autant qu’ils existent. Je trouvais tout ça « amazing, but ridiculous ». Je tentais quelques termes anglais dans mes conversations pour être dans le coup, mais ils ne sonnaient pas comme les mots venus d’en haut. Mon chef me répondait sans cesse : « Hein ?! ». Sans doute l’accent. En tout cas, j’avais mon dictionnaire dans la poche, au cas où…

 

Chaque jour nous amenait de nouveaux changements dans nos méthodes de travail. Mon directeur, devant notre désarroi nous disait invariablement : «  faisons ça comme ils veulent, comme ça ils nous laisseront tranquilles ». J’ai compris très vite qu’ « ils » ne nous laisseraient jamais tranquille, car dés qu’on appliquait une consigne, une autre arrivait. Et ce quel que soit le service.

 

A présent que j’avais fait mon trou, j’arrivais à discuter avec tous mes collègues. Celui qui était à l’atelier pour monter les meubles m’a expliqué une de ces nouvelles procédures : il devait remplir une feuille pour signaler d’éventuels problèmes rencontrés sur un meuble, le signer et le ranger dans le dossier d’installation du client (dossier contenant en moyenne une trentaine de pages que personne ne relisait jamais). La feuille, heureusement contenait des petits symboles avec des visages souriants ou tristes, permettant à quelqu’un de mon niveau de bien comprendre la nature des questions posées. Une chose me chiffonnait. Si j’avais bien compris, un meuble pouvait arriver cassé ou mal monté chez le client. L’essentiel étant que cette fiche soit dument remplie, signée et transmise à qui de droit. En d’autres temps, il aurait fallu coute que coute que ledit meuble arrive impeccable et sans défauts chez le client…sans fiche à remplir. Mon collègue respectait à la lettre cette directive. Les meubles n’avaient jamais été aussi mal montés, mais les fiches étaient remplies et signées de sa plus belle écriture. Ce qui lui assurait la plus haute considération de son supérieur.

 

Auparavant, deux fois par an nous faisions un inventaire complet du magasin. Cela se passait invariablement un dimanche. Tout le monde y était, vendeurs inclus. Nous étions payés double et notre patron se fendait d’un repas pour chacun. Malgré le travail important, nous y gagnions en convivialité. Et à la fin du mois, le petit plus sur le salaire était bien apprécié. Distrilap est venu charger la mule des magasiniers, car l’inventaire est devenu quotidien. Tous les jours, en plus du rangement sur palette (voir épisode 2) et du service express, il fallait prendre un listing et aller pointer des articles. Ce qui enlevait une personne de l’effectif pendant deux à trois heures par jour, vu le bazar dans le stock. Plus aucune heure  supplémentaire, plus de repas, plus de prime. Les vendeurs sont retournés au chaud, vers d’autres « procédures »…

 

Hier, un tailleur est venu prendre nos mensurations pour de nouvelles tenues de travail. Nous allons avoir un superbe sur- pantalon rouge, de nouvelles polaires et un non moins magnifique gilet fluorescent jaune. Distrilap prend soin de nous. Curieusement, quand je parle des tenues hors du magasin, seul un ami les trouve jolies. Il travaille dans les travaux publics. Mes autres amis me répondent par un sourire ou je vois parfois de la moquerie. En y regardant bien, je trouve que ces tenues ressemblent beaucoup à celles de la DDE. A l’usage, elles vont s’avérer bien incommodes, mais je vous le raconterai la prochaine fois.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 03:12

Vendredi 1er février 2013 nous étions invités à la première réunion de négociation concernant l'intéressement. Force Ouvrière a répondu présente comme toujours.


Le calendrier de cette négociation a été fixé. Les dates retenues sont: le 18, 21 février ainsi que le 5 mars prochain. Voilà pour l'organisation maintenant venons au fond de l'affaire. 


Comme pour l'intéressement que FO avait obtenu suite à la grève de 2009, la direction nous informe que la prime n'excédera pas 1400 euros par an et que cet aspect est non négociable. Force Ouvrière regrette que la direction reste sur des montants identiques à cette période alors que le coût de la vie a, lui, bien augmenté depuis 2009. Concernant la périodicité de cette prime, si elle s'applique, sera semestrielle pour 2013 puis trimestrielle pour 2014 et 2015.


Maintenant, pour construire une prime d'intéressement il faut déterminer des critères dans un premier temps puis des objectifs pour chacun des critères.


La direction nous a présenté 2 critères qu'elle souhaite voir dans cette prime d'intéressement. Il s'agit du Chiffre d'Affaire (CA) et de la satisfaction client. Pour Force Ouvrière le critère du CA n'est pas un problème à condition que les objectifs fixés pour ce critère soient atteignables. C'est pourquoi durant la réunion nous avons demandé à la direction de nous fournir l'objectif CA fixé par la direction en 2013 mais aussi le CA réalisé en 2012. En revanche nous sommes beaucoup plus réservés sur le critère: "satisfaction client". Ce thème est très abstrait, comment ferons nous pour contrôler la satisfaction client? Avec des statistiques qui sortent tout les mois? Nous n'avons aucun moyen de contrôler ces statistiques. Se pose alors la question de la véracité des chiffres qui seront avancés par la direction.


Mais surtout, la satisfaction client dépend avant tout des moyens mis à la disposition des salariés de l'entreprise pour satisfaire la clientèle.


Nous, salariés de Distrilap, n'avons aucun moyens pour régler les retards de livraisons, n'avons aucun moyen pour régler les problèmes de qualités produits, etc... . D'autant plus que ces problèmes sont liés aux moyens que mettent le groupe LAPEYRE et pas Distrilap. La satisfaction client passe aussi par les investissements réalisés dans les usines. Mais tout ces problèmes ne viennent pas que de l'industrie, la direction doit également stopper la chute des effectifs dans les magasins, sans quoi les clients attendront toujours plus longtemps leurs conseils, leurs produits, leurs services. En 2012 la société Distrilap a perdu près de 10% des salariés.  C'est pourquoi Force Ouvrière est inquiète concernant ce critère qui n'est pas la seule responsabilités des salariés de Distrilap, mais d'avantage des moyens que met la direction pour répondre aux attentes des clients.


Dernière chose, nous avons demandé à la direction comment elle comptait répartir les 1400 euros sur les différents critères. Elle nous a répondu qu'elle ne le savait pas encore...


Voilà ce que nous pouvons vous dire pour l'instant sur ce sujet. Nous vous tiendrons bien sûr informé de la suite.

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